Petits animaux sauvages : ne toucher qu’avec les yeux !

16 octobre 2013 à 16 h 02 min

 

(photoDR l'independant )

(photoDR l’independant )

P.-O. L’ONCFS rappelle qu’il ne faut pas récupérer les petits animaux sauvages pour les sauver. Ils seraient voués à la mort.Chaque année, à cette époque, les services de l’ONCFS…

Les services de l’ONCFS sont sollicités par de nombreuses personnes qui leur amènent de petits animaux sauvages (jeune rapace, faon). Ils les ont trouvés en se promenant dans la nature et les ont récupérés en les pensant en danger. Or, il ne faut surtout pas ramener ces espèces, car cela met leur vie en péril et les condamne presque toujours. Aussi, l’ONCFS a décidé de mener une action de prévention et de rappeler quelques règles sur la conduite à tenir au vu de la législation en vigueur dans ce domaine. En effet, l’arrivée des beaux jours incite un grand nombre de personnes à partir se promener dans la nature. Et il arrive fréquemment que des promeneurs se retrouvent nez à nez avec un Bambi qui semble abandonné par sa mère. Croyant faire une bonne action, ils les prennent alors avec eux. Pourtant, ils compromettent gravement ses chances de survie. En transmettant leur odeur à la petite bête, sa mère, qui n’est jamais en fait très loin, ne le reconnaîtra plus et l’abandonnera à coup sûr. Il en va de même pour les petits rapaces nocturnes et notamment les chouettes qui sont souvent trouvées au pied des arbres, ou encore les jeunes martinets ou faucon crécerelles découverts dans les villages. Là encore, ces animaux ne sont pas orphelins. Certains quittent le nid avant de savoir voler et sans savoir se nourrir, mais continuent à être alimentés par leurs parents.

Des infractions passibles d’amendes
Dans tous les cas, en pensant leur sauver la vie, on leur donne au contraire la mort. En outre, il s’agit dans la plupart des cas d’animaux protégés ou réglementés. De fait, leur transport et leur détention constituent une infraction. Enfin durant cette période de reproduction et d’élevage des jeunes animaux, l’arrêté ministériel du 16 mars 1955 sur la divagation des chiens, interdit du 15 avril au 30 juin de promener dans les bois et forêts des chiens non tenus en laisse en dehors des chemins. Cela constitue une infraction de la 4e classe punie de 135 euros d’amende. Sachant que la divagation des chiens est interdite toute l’année.

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